Un ergonome doit aller sur le terrain

Lorsque l’on est trop pollué par l’ergonomie, même en Off va regarder ce qu’il se passe autour 🧐

Ce matin, le livreur Chronopost m’a fait le fameux coup à 7h30 « Je suis là » au téléphone…avant d’arriver 10 min plus tard 😊
« Bien jouer la technique pour ne pas perdre de temps en début de tournée » 
« Hahaha t’a vu, on connait, comme ça moi je ne perds pas une heure à attendre sur ma journée » 
Et je me suis retrouvé à parlé organisation des tournées, autonomie, fatigue, horaire, quelques minutes avec lui.

La limite des échanges (en dehors du temps) a été la question : « D’ailleurs j’ai mal à l’épaule depuis quelques jours, vous avec pas une astuce ? » 
Et non… je vais pouvoir donner des infos génériques concernant le corps, les impacts types à éviter sur l’épaule, mais sans une analyse de l’activité je ne veux pas donner d’informations qui risquent d’aggraver la situation.

Les TMS (troubles musculo-squelettiques) sont des pathologies multifactorielles, la réponse n’est jamais instantanée, et souvent soumise à un tas de « ça dépend ».

Pour être en mesure de fournir une réponse adaptée, l’ergonome doit impérativement se rendre sur le terrain, recueillir des informations, analyser ces informations, comprendre la situation globale, faire des tests avec les opérateurs terrain. C’est un travail de recherche qui demande du temps, mais pour avoir une réponse adaptée à la situation de travail !

Donc si quelqu’un de Chronopost passe par là et souhaite faire une analyse de l’activité, je suis pas en vacances 😆

Et si vous vous demandez ce que fais un ergonome, j’en parle ici !

Pour lire l’épisode un de la semaine d’avant, c’est ici

#ergonomie #observation #ux