Comment analyser une activité sans la connaître ?

« Comment tu peux conseiller un métier si tu ne le fais pas ? »

Question très pertinente de mon pti’ frère au dernier w-e en famille.

Ne pas faire le métier que l’on analyse est cependant une force en tant qu’ergonome selon moi.
Cette posture permet de ne pas être influencé par notre connaissance du métier, de ne pas avoir de biais et surtout de ne pas se projeter dans l’activité, pour rester le plus neutre possible.

La chose la plus importante pour moi en arrivant en observation est justement de faire « feuille blanche », et d’essayer de ne pas être influencé par ce que l’on connait du métier.

Dans ces conditions, même si le temps d’observation s’en trouve un peu rallongé, ne pas connaitre le métier est un avantage, et permet de repartir de zéro pour rechercher :

Les impacts physiques de l’activité
Les impacts psychologiques de l’activité
Les impacts liés à l’organisation
Les impacts liés aux ambiances
Et bien sûr le maximum d’impacts positif à ne surtout pas enlever.
Etc etc !

Ne pas être trop pollué par le métier analysé permet de recréer le système le plus objectivement possible, pour ensuite être en meilleure capacité de l’accompagner dans sa transformation.

Et la magie de l’ergonomie, c’est de découvrir l’envers de nouveaux métiers sans cesse !

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